Carrière : Devenir savonnière
Véronique Fortin a décidé récemment de lancer son entreprise pour réaliser la profession de ses rêves : savonnière. Rencontre avec une commerçante pour qui les fêtes de fin d’année sont importantes.
Véronique Fortin a trouvé sa voie professionnelle. Après des expériences dans la petite enfance et l’automobile, la nouvelle entrepreneuse chamblyenne est aujourd’hui savonnière. Elle vend ses savons artisanaux essentiellement sur les marchés. « Je voyais les gens en faire et cela m’a interpelé. J’ai commencé à suivre un cours. Durant la pandémie, mon savon arc-en-ciel ‘Ça va bien aller’ m’a mis sur la map. À partir e ce moment-là, je me suis dit que je pouvais en vendre. »
« Je dois me familiariser davantage avec les réseaux sociaux car les jeunes les utilisent beaucoup. » Véronique Fortin
Plusieurs stands de savons sont présents sur les marchés, en particulier lors des fêtes de fin d’année. Mais on ne peut s’improviser dans l’activité. « Il faut prendre plusieurs précautions car on doit maîtriser de la soude caustique. De plus, chaque recette que nous créons doit être validée par Santé Canada. C’est une obligation car cela donne une sécurité pour le client et une protection pour les commerçants en cas d’allergie. »
Pour se faire connaître, Véronique Fortin mise sur les marchés. Mais se familiariser avec les réseaux sociaux n’est pas une mauvaise idée non plus. « Le marché est un bon départ, explique-t-elle. D’ailleurs, je suis réellement attachée à celui de Chambly, la ville de mes origines. Mon avantage est que je suis l’un des rares stands n’étant pas agro-alimentaire. On fonctionne par bouche-à-oreille. Sur d’autres places, c’est assez compliqué lorsque nous sommes plusieurs vendre des savons car la clientèle se dilue. L’été c’est aussi plus compliqué car le savons fond avec la chaleur. Ensuite, j’ai lancé un site internet où les commandes sont plus régulières. Maintenant, je dois me familiariser davantage avec les réseaux sociaux car les jeunes les utilisent beaucoup. »
Sur le chemin de son rêve, Véronique Fortin se donne encore du temps pour le réaliser. « J’aimerai vraiment pouvoir en vivre à temps plein, sourit-elle. Pour le moment, je fais d’autres jobs en attendant. »