Carrefours giratoires: Chambly referait de la sensibilisation
La Ville de Chambly envisage la possibilité de refaire une campagne d’information sur l’utilisation des carrefours giratoires pour sensibiliser les automobilistes et les piétons sur leurs responsabilités à l’approche de ce type d’infrastructure.
Une possibilité que la Ville considère peu de temps après qu’un piéton ait été fauché au carrefour giratoire à l’intersection des rues Anne-Le Seigneur et Fréchette, le 25 novembre dernier.
Le directeur général de la Ville, Michel Larose, affirme qu’aucune plainte au sujet du rond-point ne lui avait été transmise auparavant.
« Un seul citoyen m’a contacté et c’était après cet accident-là. On regarde avec le département des communications pour refaire l’éducation nécessaire. Notre directeur des travaux publics et moi-même irons faire un tour sur place pour voir ce qu’on pourrait améliorer », déclare-t-il.
Du côté de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, aucune plainte n’a été enregistrée avant l’accident et seulement une a été faite depuis.
« Rien ne nous a été signalé auparavant sur la dangerosité de l’infrastructure. Dans le cas du piéton happé, on avait noté que le mauvais temps serait en cause », détaille le sergent Jean-Luc Tremblay.
Toutefois, sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs témoignent d’un manque de lumière dans le secteur. Le soir, les piétons seraient difficiles à voir.
« Il faudrait qu’il y ait plus d’éclairage et des dos d’âne pour ralentir la circulation. Je passe tout le temps par là pour aller travailler et j’ai failli me faire happer à plusieurs reprises. Les gens roulent vite, car c’est par là qu’ils entrent dans Chambly ou qu’ils en sortent », relate Marc-André Bono, la victime du 25 novembre.
Pour sa part, M. Larose ne croit pas que des ralentisseurs soient nécessaires. « Le carrefour giratoire sert justement à faire ralentir les automobilistes. La limite de vitesse est de 25 km/h », fait-il remarquer.
Accident
Le dernier samedi soir de novembre était une soirée pluvieuse. Marc-André Bono marchait pour se rendre à son travail vers 16 h 30.
À son arrivée à une des intersections du rond-point, il croyait que la conductrice de l’automobile qui roulait en sa direction l’avait vu. Il s’est alors engagé dans la traverse piétonnière.
Les minutes qui ont suivi ont passé plus vite qu’à l’habitude. La voiture a happé le jeune homme de 19 ans et celui-ci a fait un vol plané de quelques mètres.
La conductrice de 27 ans s’est immédiatement arrêtée et a appelé les secours. Elle est demeurée auprès de la victime jusqu’à l’arrivée des autorités.
M. Bono a été transporté à l’hôpital et s’en est sorti avec des blessures mineures.