Carignan : soixante ans en fêtes
Carignan célèbre son soixantième anniversaire en 2025. La Ville prépare une année de festivités sous des thèmes bien précis.
Carignan a pris officiellement son nom en 1965. Pour fêter le soixantième anniversaire de la municipalité, la Ville compte organiser des événements tout au long de l’année 2025. « L’un des premiers thèmes que nous célèbrerons est l’agriculture, précise Diane Morneau, conseillère municipale. D’ailleurs, le slogan précédent de la Ville était » Ville verte « . Les agriculteurs ont fait partie des origines de Carignan et l’activité reste toujours l’une des principales du territoire. D’ailleurs, la raison pour laquelle des boisés existent au bout des terrains se justifie par la présence de bovins. L’été, ils pouvaient se ressourcer à l’ombre! »
« Les agriculteurs ont fait partie des origines de Carignan et l’activité reste toujours l’une des principales du territoire. » – Diane Morneau
Le deuxième thème est précieux pour Diane Morneau. « Il s’agit de la villégiature. Comme plusieurs Montréalais, mon père partait en vacances d’été à Carignan. Il pêchait dans la rivière L’Acadie, nommée alors Montréal. Le canal au centre de l’île Goyer vient du fait que les deux frères Goyer voulaient donner accès à l’eau à tout le monde, mais les travaux ont été terminés à cause des disputes qui avaient lieu autour du projet. »
Curiosité
Le troisième thème est un incontournable, puisqu’il s’agit du chemin de fer. « Il était important, car le train électrique reliait Montréal à Granby, rappelle la conseillère municipale. Ce moyen de transport n’avait rien à envier à l’actuel REM! Le train faisait partie de la vie de Carignan et passait à proximité de l’ancien centre-ville situé à la montée du Moulin. L’école et plusieurs entreprises étaient là. »
Enfin, la Ville de Carignan ne serait pas ce qu’elle est sans ses familles fondatrices. « Plusieurs de leurs descendants sont encore là, assure Diane Morneau. Les Bisaillon, Marcil, Mercil, Bigonesse, Gasquet, Tremblay ou encore Slobodian. Ils venaient de plusieurs coins d’Europe. D’ailleurs, les noms de rues, comme Gertrude ou Henriette, viendraient de prénoms de filles de propriétaires terriens. Nous avons remarqué que la population est curieuse des histoires de la Ville. »