« Avoir un impact »

Chambly Les Chamblyens se rendent aux urnes depuis ce matin afin d’élire leur prochain député provincial. À la sortie du Pôle culturel, chacun avait ses motivations.

Marie-Claude ne rate jamais une occasion de voter. À 49 ans, elle estime que se rendre aux urnes est un symbole. « Les femmes ont travaillé fort pour obtenir l’égalité vis-à-vis des hommes. Aussi, je veux avoir un impact, même minime, sur le résultat final. » Concernant la campagne, la Chamblyenne en garde un souvenir mitigé : « Je trouve qu’il y a eu beaucoup de spectacle. Beaucoup de paroles ont été inutiles et les choses importantes n’ont pas toujours été abordées. On doit être capable de se parler sans rabaisser les autres candidats. Les vraies valeurs devraient être véhiculées durant les débats. »

Pour Michèle, les élections sont l’occasion de se faire entendre, « Et aujourd’hui plus que jamais!, explique la trentenaire. Je suis en complet désaccord avec la gestion de la pandémie. D’ailleurs, je n’ai pas trop suivi la campagne car je savais pour qui j’allais voter. Ce que j’ai vu m’a conforté dans mon idée. »

Enfin, Joanie et Nicolas sont venus déposer leurs bulletins en couple. « Pour nous, c’est un acte important car il faut que les actions du gouvernement reflètent les désirs de la population, explique l’homme de 40 ans. Malgré tout, je n’ai pas trop suivi le débat car le résultat semble déjà connu avant même les élections. J’en parle souvent avec ma blonde. Les sondages se révèlent être assez décisifs. » « On devrait interdire les sondages, renchérit Joanie, 37 ans. Les gens sont trop influencés. Leur vote devient stratégique au détriment de leurs convictions. »