Au moins 30 logements
Karl Moussette, de KM Investissement, est le promoteur qui s’approprierait l’église Saint-Nom-de-Marie. Il envisage de construire une trentaine de logements à même le lieu de culte.
La vision du projet global demeure « embryonnaire » pour M. Moussette. Toutefois, dans l’église, il prévoit 30 logements.
« Je veux que la qualité architecturale de l’église soit conservée. » – Karl Moussette
Le terrain permet la conception d’un second immeuble à logements, outre l’église. « Je ne veux pas me prononcer encore », répond l’entrepreneur à savoir combien d’appartements l’édifice comporterait. Dans le projet de construction, il y a aussi la notion d’un débarcadère améliorant le service de transport de l’école Crevier tout près de l’église.
Rappelons que 995 000 $ étaient demandés pour acheter le projet de l’église. « J’ai payé un peu en bas du prix demandé. Il n’y a pas eu de surenchère », confirme l’acheteur.
Attendre la bibliothèque
Karl Moussette mentionne que les négociations avec la Municipalité sont au point mort. « La Municipalité ne veut pas se prononcer davantage tant que son projet de bibliothèque n’est pas revu. Mon offre d’achat est tributaire à son propre projet. Je suis obligé d’attendre que la Municipalité se décide à savoir ce qu’elle fera avec la bibliothèque », avance Karl Moussette, qui tient à préciser, à travers ses discussions avec le directeur général de la Ville, Joël Bélanger, qu’il n’est pas en guerre contre la Ville.
« Je ne sais pas où il prend ça, c’est son interprétation. C’est nous qui allons être dépendants de ce que voudra faire le nouveau propriétaire de l’église de cet espace », renchérit Caroline Gagnon, mairesse de Marieville.
Actuellement, la Ville loue le sous-sol de l’église pour que la bibliothèque et que la Société d’histoire de la seigneurie de Monnoir aient un local. Il en coûte à Marieville 60 000 $ annuellement.
Pas de démolition
Karl Moussette parle de « formule hybride » quant à la trentaine de logements construits dans l’église. Il ne prévoit pas démolir le lieu de culte. « Je veux garder l’église et arriver avec certaines insertions dans la structure. Je veux que la qualité architecturale de l’église soit conservée », insinue l’homme d’affaires.
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L’entrepreneur a déjà signifié au vendeur qu’il aurait besoin d’une prolongation relativement aux délais. « Je n’achèterai pas l’église sans acceptation du projet », convient M. Moussette. En pensant aux diverses phases de diffusion de permis jusqu’à celle de la réalisation, Karl Moussette estime que le projet pourrait se concrétiser en deux ans, s’il démarrait dès maintenant.