Arrêts d'autobus dangereux: Carignan veut installer des abribus

La demande d’autorisation pour l’installation d’abribus sur l’accotement de la route 112 à l’intersection des chemins de Chambly et de la Carrière, à Carignan, a été acheminée au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET).
La Ville de Carignan en collaboration avec le Réseau de transport métropolitain et la Société Gestrans ont donc soumis à l’étude divers documents contenant des plans, des devis, des estimations de coûts et plusieurs scénarios pour l’emplacement de ces abribus.
Ceux-ci seraient installés devant le Tim Hortons pour l’arrêt en direction de Chambly, et l’autre devant le commerce Marcil pour la ligne en direction de Longueuil.
Ces installations devraient permettre d’améliorer la visibilité et la sécurité des utilisateurs à ces arrêts.
Une fois que le MTMDET aura reçu la paperasse, il devra analyser les propositions qui lui ont été soumises.
Le temps d’étude sera d’au moins trois semaines, mais il pourra être prolongé si les fonctionnaires doivent apporter des modifications aux plans soumis.
La Ville de Carignan n’a pas dévoilé le montant qu’elle réserve pour la création de ces abris.

Historique

Rappelons que l’arrêt d’autobus en direction de Longueuil avait été installé sur la route 112 en 1985.
À l’époque, l’achalandage de celle-ci était beaucoup plus faible.
Le 28 mai 2017, l’emplacement de l’arrêt, en direction de Chambly cette fois, avait été déplacé près de la station-service plutôt qu’avant l’intersection, notamment pour des raisons opérationnelles.
En juillet dernier, ces arrêts d’autobus étaient jugés dangereux par l’Association pour le transport collectif de la Rive-Sud.
Le porte-parole de celle-ci, Axel Fournier, avait notamment souligné que « les utilisateurs peuvent se faire asperger quand les autos passent à une certaine vitesse et qu’en hiver, ce n’est pas possible de marcher sur l’accotement», lors d’une entrevue avec le Journal de Chambly.
Puisque la route 112 est de juridiction provinciale, le ministère des Transports doit donner son approbation à toute modification apportée à ces arrêts d’autobus.