Chambly : Anthony Roy candidat aux élections municipales
Après Mario Lambert, c’est au tour d’Anthony Roy de se porter candidat au poste de maire de Chambly. Les élections auront lieu le 2 novembre prochain.
À 41 ans, Anthony Roy a décidé de se lancer à la course à la mairie de Chambly. « J’avais prévu de le faire dans quatre ans, mais le fait que la mairesse, Alexandra Labbé, n’ait pas encore annoncé sa candidature m’a incité à me lancer. Si elle se représente, elle part avec un avantage que représente son bilan, sinon tous les compteurs sont à zéro! »
Chamblyen depuis toujours, le quadragénaire a sondé son entourage avant d’officialiser sa candidature auprès d’Élections Québec pour le vote qui aura lieu le 2 novembre. « J’ai mes 50 signatures. Je suis un passionné de politique et j’ai même travaillé avec des élus, notamment au sein du Bloc québécois et du Parti québécois. Je me lance en tant qu’indépendant, sans liste de conseillers municipaux à mes
côtés. »
Freiner les dépenses
Sur ce point, d’ailleurs, Anthony Roy tient à appuyer un fait qu’il a constaté.
« Les taux de participation aux élections sont bas. Si je suis élu, je proposerais un colloque de réflexion sur la démocratie locale. Il existe, selon moi, un enjeu sur l’information faite aux gens. On constate beaucoup de désinformation sur Internet et l’intelligence artificielle va aggraver cet état de fait. Au bout du compte, on risque une perte de confiance envers les institutions et pour moi, c’est un point très important. »
Frigoriste de profession, le deuxième candidat à l’élection municipale estime que la Ville pourrait être encore mieux gérée. « Depuis quelques années, le nombre d’employés a considérablement augmenté, ainsi que la masse salariale. Je pense qu’il faut freiner les dépenses sur le plan de l’administration
publique. »
Concernant l’actualité de la ville, le candidat réagit à certaines polémiques. « Je ne suis pas contre les projets immobiliers, poursuit Anthony Roy. J’ai des enfants et je souhaite qu’ils restent vivre à Chambly dans l’avenir. Mais je ne veux pas donner les clés aux promoteurs. Concernant l’ancien golf, ne pourrait-on pas trouver un compromis avec la moitié moins de logements? Tout cela pour améliorer la qualité des aménagements. »
Aussi, il souhaite prendre davantage d’initiatives concernant certains dossiers de la Ville. « Il faut que les municipalités en prennent plus par rapport aux gouvernements. Je prends le cas de l’école secondaire. En tant que maire, je pourrais en faire une priorité et régler le budget alors qu’actuellement, le dossier est sur le bureau du ministre avec plusieurs centaines d’autres problèmes à régler. On peut gérer l’enjeu local. »
Pour le moment, Anthony Roy n’a assisté physiquement à aucun conseil municipal. « J’étais davantage concentré sur ma vie privée et mon travail durant neuf ans. Mes enfants ont grandi et mon cycle d’horaire de travail a changé, je peux donc davantage me libérer. »