Aménagement du parc Florence-Viens : Richelieu à l’heure des choix
LOISIRS. La consultation publique concernant l’aménagement du parc Florence-Viens à Richelieu a été vive en échanges, le 16 février, à la salle communautaire Amédée-Ostiguy. L’emplacement du stationnement et le nombre de terrains de tennis auront été au c
Ce projet vise à bonifier les services qui s’y trouvent déjà. En plus du terrain de balle, des quatre terrains de tennis, de la piscine, des deux terrains de soccer et des modules de jeux pour enfants, la municipalité compte ajouter un skate park et installer un stationnement sécuritaire pour accueillir une soixantaine de voitures.
L’emplacement du stationnement divise
Présentement, on retrouve seulement une quinzaine de cases pour se garer au parc. Parmi les objectifs établis par la municipalité, se trouve l’implantation d’un stationnement vert, réduisant ainsi les îlots de chaleur.
Un résident de la rue des Oblats, Robert Glondeau, s’oppose toutefois à l’installation du stationnement près des terrains de tennis, en face de sa résidence.
«Si je m’assois sur ma galerie, les gens vont pouvoir savoir la marque de bière que je bois. Il ne doit pas avoir de stationnement devant les résidences», image-t-il.
Le maire Jacques Ladouceur comprend ces insatisfactions, mais estime qu’il est impossible de plaire à tous. «C’est un mal nécessaire, ça en prend un», soutient-il.
La Ville maintient que différentes options sont possibles pour réduire les désagréments de ce stationnement. Quelques pistes ont été proposées, comme celle de le barrer en dehors des heures d’utilisation, et de planter une haie de cèdres pour réduire le bruit et la lumière.
Le tennis assez populaire ?
Le nombre de terrains de tennis a également été un sujet de discussion. Des 105 membres de l’Association de tennis, seulement 25 sont des résidents de Richelieu.
La municipalité se questionne donc sur le nombre de terrains nécessaires pour répondre aux besoins. Dans les scénarios exposés, on mentionne la possibilité de retrancher un terrain.
Cette faible proportion surprend Jean-Guy Talbot, impliqué dans ce sport. Il préconise tout de même de garder le même nombre de terrains intact, rappelant qu’ils sont très occupés durant la saison.
Encourager de saines habitudes de vie
Si Richelieu se proclame une ville pour la famille, le maire croit que ce projet est indispensable pour suivre cette logique. «C’est essentiel de promouvoir de saines habitudes de vie. Sans infrastructures, on tue la jeunesse», prévient-il, en rappelant qu’il faut tout de même tenir compte de la capacité de payer de la Ville.
Tous les membres du conseil municipal étaient présents lors de la consultation publique. Quelques propositions faites lors de cette soirée seront évaluées par le directeur des travaux publics qui vérifiera la faisabilité et les coûts. Les élus seront amenés à réfléchir sur la meilleure avenue à prendre au cours des prochains caucus.