Améliorer la société
Sylvie Racine aide le public dans la gestion des émotions. Une pratique qui peut inciter les gens à révéler leur potentiel.
Comment comprendre une réaction exagérée? Pourquoi utiliser l’humour dans des situations inconfortables? Sylvie Racine, thérapeute en gestion des émotions à Chambly, soutient les gens en recherche de réponses à des comportements. « Ce que j’enseigne devrait être inculqué à l’école. Un cours d’une fois par semaine changerait la société. On parlerait d’ego et d’estime de soi. »
Vers l’autonomie
Installée depuis 2016, la spécialiste a constaté quelques phénomènes particuliers récemment. « La COVID a amené une anxiété sociale qui existait déjà. Cette dernière s’est amplifiée avec la peur de retourner au travail. » Chez les plus jeunes, le thème des jeux vidéo est aussi abordé. « Je ne suis pas forcément contre. La nouvelle génération échange beaucoup à travers Internet. »
Pour aider les personnes à assumer leurs émotions et à pouvoir interagir socialement, Sylvie Racine utilise un procédé. « On trace un chemin virtuel pour atteindre nos objectifs. Au début, on se voit souvent, mais au fil du cheminement, si la personne n’a pas dévié, les séances sont plus rares. On vérifie juste si tout va bien. Mon but est de développer les habiletés des personnes, de les amener à croire en elles et qu’elles deviennent autonomes. Voir les gens évoluer est ma récompense! »
Lorsque les personnes passent sa porte du boulevard Fréchette, Sylvie Racine éprouve par moments un regret.
« Les gens attendent souvent le dernier moment pour régler leurs affaires. Par exemple, un couple ira chez un thérapeute pour une tentative de conciliation de la dernière chance. Mais parfois, il est trop tard. Une des deux personnes du couple peut déjà avoir fait le deuil de la relation. On peut aussi améliorer sa vie quand tout va bien en développant une meilleure estime de soi et une confiance améliorée. »
Mieux se comprendre
Pour aider les personnes à progresser, la professionnelle veut rester proche des gens. « Une image vaut mille mots. J’utilise parfois des métaphores pour que le message passe plus facilement et soit retenu. Mon objectif est que les gens ressortent avec des outils pour gérer leurs émotions et une meilleure compréhension d’eux-mêmes. »