Acquisition de l’île au Foin par Carignan: L’offre d’achat est résiliée
ACHAT. La saga de l’île au Foin est loin d’être terminée. Le Journal de Chambly a appris que la Ville de Carignan n’a pas encore les sommes nécessaires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et du gouvernement du Québec pour acquérir ce territo
Lors de la séance du conseil municipal du 5 avril, le maire de Carignan, René Fournier, et le propriétaire de l’île, Mario Venafro, ont fait part de leurs divergences quant à l’échéance des négociations.
«On c’était mis d’accord et qu’il y ait un papier ou non, l’accord est toujours en suspens, déclare M. Fournier. On n’a pas vu le fond de cet accord-là, car on attend un retour du gouvernement.»
Or, Nature-Action Québec -un organisme mandaté pour procéder aux négociations de gré à gré avec M. Venafro- a envoyé une lettre à Mario Venafro lui annonçant la résiliation de l’offre d’achat, à la fin de l’année dernière. L’organisme confirme qu’il n’a plus le mandat pour procéder aux négociations.
Les documents officiels obtenus par le Journal de Chambly auprès de M. Venafro, confirment qu’une offre d’achat de la Ville de Carignan a été déposée le 5 mai 2015, par le biais de Nature-Action. Cette offre était valide jusqu’au 5 août 2015, mais le délai a ensuite été prolongé jusqu’au 20 janvier 2016.
Fin des négociations ?
Des rencontres ont néanmoins eu lieu entre la Ville de Carignan et le propriétaire avant la date butoir, en janvier. Les résultats n’ont toutefois pas été concluants.
«Le 11 janvier, il y a eu un montage financier qui s’est discuté avec M. Venafro, explique M. Cousson. Il y avait un délai pour que le maire puisse obtenir certaines informations, ce qu’il n’a pas pu avoir. Donc, M. Venafro a mis fin à l’entente. Effectivement, il n’existe plus d’entente entre M. Venafro et la Ville.»
Rappelons que la Ville ira de l’avant avec le projet d’acquisition seulement si elle réussit à payer 50% de la note avec les subventions de la CMM, de Québec et d’autres organismes.
Toutefois, M. Venafro soutient que les négociations sont bel et bien terminées.
«Les documents ne sont plus bons. Avec quoi il va négocier, avec absolument rien. Il n’a pas d’entente alors il négocie sur quels chiffres, sur quelles bases», se demande-t-il.