25 000 et 49 999 habitants: Chambly première au Palmarès des municipalités

ÉCONOMIE. Pour la deuxième année consécutive, la Ville de Chambly se hisse au sommet des villes entre 25 000 et 49 999 habitants au Palmarès des municipalités 2016, publié par HEC Montréal. Des résultats qui enchantent le maire, Denis Lavoie, qui rappelle

Cette recherche analyse les données financières de 2014, soit la première année du deuxième mandat de l’administration du maire Lavoie.

«Ces résultats portent sur les indices avant même que nous y ayons apporté des correctifs. Nous avions validé la rentabilité de nos actions pour cibler notre temps et nos énergies au profit des Chamblyens. Nous ne pouvons qu’être confiants pour les données de 2015», assure le maire.

Gestion serrée

M. Lavoie attribue ces résultats à des choix réfléchis. Il dit aussi avoir pris un tournant pour procéder à la plupart des travaux en régie, soit par le biais de l’appareil municipal.

La municipalité a aussi adopté une structure qui évite les paliers multiples pour faciliter la prise de décisions. «Notre structure aplanie permet de rendre des décisions plus rapides et éviter que les situations ne se compliquent. Nous avons l’expertise et on connaît nos dossiers», avance le maire.

«Cette façon de faire, ce n’était pas le cas avant que j’arrive», fait-il remarquer.

Des impératifs métropolitains

Chambly doit composer avec les paramètres imposés par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont elle fait partie. Certaines dépenses sont donc immuables, en vertu d’ententes et de normes à respecter.

«Le schéma d’aménagement, ce n’est pas sexy, mais c’est contraignant pour nous», donne en exemple le maire. La proximité de Montréal ajoute également une pression de développer la municipalité.

Le développement résidentiel a toutefois une incidence sur les dépenses municipales, qui doivent prévoir des sommes en infrastructure et en services (tuyaux, parcs, loisirs, etc.).

«Il faut comprendre qu’en agrandissant, les quotes-parts pour la Régie de police, la SECTEAU, les collectes de matières résiduelles augmentent aussi. On rentabilise nos investissements, mais elles génèrent aussi des dépenses.»